September 27, 2024
C'est ma façon à moi de redonner à la société
Ce mois-ci, nous avons l'immense plaisir de vous présenter Joël Bélanger, l'homme, le bénévole, encadreur-chef au 300 km pour la VIE! Depuis 2014, Joël est un pilier de la Fondation Cité de la Santé, toujours prêt à pédaler pour la bonne cause.
« C'est ma façon à moi de redonner à la société. », déclare-t-il avec une simplicité désarmante.
Un mercredi soir, je me retrouve face à Joël dans les locaux de la Fondation. Détendu, loin des tracas de la vie professionnelle, il me raconte, avec un sourire en coin, son aventure au sein du 300 km pour la VIE. Comme son complice Alain, Joël est encadreur pour le rallye.
« Il faut savoir que je n'ai pas toujours été ce spécimen athlétique que vous voyez devant vous aujourd'hui, » plaisante-t-il.
« Sans m'en rendre compte, je suivais le modèle de mon père, qui travaillait dur pour sa famille mais ne prenait pas vraiment soin de lui. »
Avec une touche d'émotion, il ajoute : « Mon père est décédé à 49 ans. Moi, j'avais quinze ans. Et là, sans le vouloir, je reproduisais son chemin. J'étais en surpoids, et mon médecin m'a lancé un avertissement qui m'a réveillé. Alors, j'ai commencé par un peu de course, puis je suis rapidement devenu accro au vélo. Depuis, c'est une passion qui ne me quitte plus. »
À la Cité-de-la-Santé, on sent que ça bosse dur !
« Le cancer m'a touché de près, car ma mère en est décédée. J'ai aussi des amis qui sont actuellement en traitement à l'Hôpital Cité-de-la-Santé. Ce qui m'impressionne le plus, c'est la coordination entre les départements, c'est comme une danse bien chorégraphiée. Ça donne envie de se retrousser les manches et de faire sa part. »
Joël et Alain se sont lancés dans le 300 km pour la VIE sans hésiter. « Je peux mettre ma passion pour le vélo au service d'une cause qui me tient à cœur. Et puis, soyons honnêtes, j'adore ce défi. L'organisation est juste incroyable ! Tout est planifié dans les moindres détails, et le parcours est un vrai régal. C'est un honneur de contribuer à tout ça. »
Pour Joël, le 300 km n'est pas juste un événement, c'est devenu une partie de lui. « C'est du temps bien investi, » affirme-t-il avec une petite étincelle dans les yeux.
Je fais cela pour les autres mais, un jour, peut-être, pour moi aussi
« Je le fais pour les autres, mais qui connaît l’avenir, peut-être qu'un jour ce sera pour moi ou un proche. »
Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est l'aspect coaching.
« C'est vraiment gratifiant de voir quelqu'un adopter un mode de vie plus actif grâce à moi. On crée des liens, on rigole, on se soutient mutuellement. Notre équipe d'encadreurs est vraiment top, et puis, on se fait des amis parmi les cyclistes et à la Fondation. Bref, c'est que du bonheur ! »
Merci, Joël, pour ton implication !