16 juin 2020
La Fondation a déjà recueilli près de 120 000 $ pour le Fonds d’urgence COVID-19 à Laval… MERCI !
Chaque geste compte et permet d’accomplir de grandes choses. Parmi toutes les actions déjà posées, nous voulions vous faire part de notre contribution de 20 000 $ à l’organisme Stimule Arts. Nous avons donc rejoint son directeur général, M. Jean-Alexandre Perreault, pour une brève entrevue téléphonique.
Expliquez-nous la mission de Stimule Arts ?
StimuleArts existe depuis 20 ans et est un organisme communautaire à but non lucratif dont la mission est de favoriser l’inclusion, de développer l’auto-détermination, d’augmenter le pouvoir d’agir des personnes vivant avec une déficience intellectuelle de modérée à sévère, avec ou sans handicap, de 17 ans et plus, du territoire Lavallois, au moyen de différents programmes de stimulations et d’activités artistiques.
Quel rôle avez-vous joué en ces temps de COVID-19 ?
Nous avons été mis au courant rapidement que les travailleurs de la santé et des services sociaux avaient accès à des services de garde d’urgence – mais pas les enfants ayant des besoins particuliers! Nous avons donc décidé de suspendre nos activités régulières (17 ans et plus) pour offrir ce service pour les employés du CISSS de Laval. Nous avons converti nos services et nos installations, le temps de la pandémie. Nous sommes devenus milieu de garde pour 14 enfants, 3 filles et 11 garçons, présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. Nous sommes ouverts 7 jours par semaine, de 7h à 17h15, pour permettre aux anges-gardiens de poursuivre leur essentielle mission.
En quoi l’aide de la Fondation était-elle importante ?
Malgré le soutien gouvernemental, la mise en place de ces services est très coûteuse. Ces enfants ont des besoins très particuliers et pour bien y répondre, il faut les moyens adéquats. Le CISSS de Laval est déjà l’un de nos partenaires financiers, tout comme Centraide. Le soutien additionnel de la Fondation Cité de la Santé (20 000 $) a été d’un grand secours.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Ce fut très exigeant, pour toute l’équipe, mais combien enrichissant ! Ce fut notre manière de contribuer, de participer à l’effort de guerre. C’était valorisant pour nous de penser que l’on soutenait ces parents qui auraient pu difficilement trouver les ressources pour garder leurs enfants. Notre service de garde se terminera le 26 juin prochain, mais nous tenons à remercier la Fondation de nous avoir aidé à offrir à ces enfants l’opportunité de se développer pleinement – et à leurs parents, la paix d’esprit de les savoir entre bonnes mains.